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Connexion

La connexion est la basse du travail avec un animal pour obtenir de bons résultats lors d’exercices et de séance.
Le but est simple : On doit être suffisamment intéressant pour que notre animal soit « avec nous » sans contrainte (à pied et monté).
On peut juger d’une bonne connexion avec son animal quand il est à votre écoute, attentif à vous dans le travail (en mouvement), mais également dans le repos (l’arrêt). 
Être connecté est un « plaisir » pour le travail, mais également une sécurité pour, par exemple, lorsque vous vous rendez dans le pré de votre âne, s’il n’est pas connecté avec vous (qu’il ne fait pas attention à vous), en cas de moment de « joie » il y a plus de risques pour vous d’être bousculé et blessé. 


¤ Comment créer une connexion avec mon âne ? ¤

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La connexion est tout à fait naturelle. Dans la nature, nos ânes vivent en groupe (ils sont grégaires) sous statut, plus ou moins important d’une hiérarchie (chez l’âne, les rôles sont plus ou moins dirigé et occupé par tous les membres). Dans l’état sauvage la connexion est principalement un instinct de survie, chaque membre du troupeau reste à l’affut de signe de danger de la part du prédateur et des autres membres (fuite, position de défende…).
Mais la connexion n’est pas que ça, elle permet un respect des émotions dans le groupe et évite donc des conflits (âne qui remue la queue, oreille en arrière, claquement de dents…) et également de renforcer les liens sociaux (demande de « gratouille », moment de calme…).
En tant que propriétaire/ânier vous devez en priorité être le protecteur et éducateur de votre âne, soit le dominant, mais également être le leader du groupe, celui qui choisit des destinations, les trajets, qui trouve les lieux de confort…
Votre âne doit se « reposer » sur vous et non l’inverse, vous devez dégager assurance et protection. 


¤ Pourquoi mon âne n’est absolument pas connecté ? ¤

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Le manque de connexion peut venir d’un problème antérieur au travail ou à vous-même, le problème ne vient jamais de l’animal.
- Il va donc falloir se poser plusieurs questions, en 1er lieu « où vit mon âne (box, pré) ? ». Si votre âne vit au box et sort uniquement pour le travail, il est normal que la connexion soit faible. Il a besoin tout simplement de se défouler, prendre l’air… Au final, ils sont comme nous, après 8h de bureau nous voulons nous défouler et en aucun cas travailler.
- Si votre âne vit au pré, le problème peut-être « plus loin ». Il faut alors se poser une autre question « Mon âne vit-il seul ou avec d’autre ânes ? », s’il vit seul, il a peut-être « perdu » son besoin social, il est obligé de prendre en charge tout seul de sa protection, son confort… Il n’a donc pas « besoin » de vous et sera plus connecté à l’environnement extérieur, plutôt qu’à vous. 
- Pour les ânes vivant en groupe, il faut peut-être creuser plus profond. « Mon âne vit-il en troupeau ou à 2 ? », un âne qui vit avec qu’un seul compagnon est plus difficile à travailler car celui qui reste seul au pré a tendance à stresser et donc angoisser votre âne. Votre âne va donc vouloir revenir auprès de lui et sera beaucoup moins connecté avec vous. Dans un groupe de 2 individus, aucune hiérarchie n’est réellement établie, chaque membre tient chaque rôle.
- Avec un âne vivant en troupeau (3 – 4 membres mix), le problème du manque de connexion peut venir de sa place hiérarchique. Un dominant aura plus de mal à céder sa place et à l’inverse un soumis risque de tester pour prendre la dominance, il sera donc beaucoup moins à l’écoute et plus dans le conflit.
À présent que nous avons vu plusieurs hypothèses du manque de connexion, il faut prendre le temps d’observer son âne. Chaque animal est différent, il n’y a donc pas de solution universelle, vous êtes, en tant que propriétaire, le mieux placé pour résoudre un problème avec votre compagnon. 
Pour vous aider à trouver réponse, une simple question peut résoudre plein de point d’interrogation : « Pourquoi mon âne reste avec le troupeau ? ».
Si votre âne est très connecté avec le troupeau mais absolument pas avec vous, c’est que vous êtes le problème. Au travers du troupeau votre âne trouve « une place hiérarchique », mais également une place sociale, un sentiment de sécurité et protection et surtout ils possèdent un langage commun, facilement compréhensible pour votre âne.

Plus vous parlerez « âne », plus vous serez intéressant pour le vôtre (dans le même principe que pour nous, si on nous parle dans une langue étrangère nous aurons beaucoup plus de difficulté à comprendre les souhaits de notre interlocuteur, ce qui peut donc donner, soit un travail mal effectué soit carrément l’abandon de la demande (connexion)).


¤ Comment être intéressant ? ¤

 

Le langage équin n’est pas un langage vocal, mais plutôt gestuel. Il faut donc bien prendre le temps de comprendre et d’apprendre la signification de chaque mouvement. Un simple geste de la queue peut montrer le mécontentement, une simple vibration d’un muscle peut présenter l’inconfort… et à l’inverse, un « mâchouillement » de la bouche présente la décontraction, l’absence de stress…
Dans votre rôle de dominant, vous devez en priorité vous faire respecter, un âne « dominant » utilise la méthode de pression - dépression, (j’arrive = pression; tu te pousses, je passe = dépression), vous devez donc faire en sorte de travailler dans ce sens pour que votre âne comprend le mieux possible. Si votre âne vous manque de respect, on va alors utiliser une méthode pression – action – dépression (J’arrive = pression ; tu ne te pousses pas, coup de dent = action ; tu te pousse, je passe = dépression), dans la pratique, vous n’allez pas mordre votre âne, mais le pousser tactilement (avec votre main et votre poids du corps).
En tant que dominant vous devez également tenir le rôle de « protecteur ». Au jour d’aujourd’hui, il n’y a plus de danger (prédateur) pour votre âne, mais celui-ci peut prendre peur dans son environnement de nouvelle chose (bâche, sac, voiture…), il sera donc de votre rang de rassurer votre âne et lui expliquer qu’il n’y a en réalité aucun danger pour lui.
Pour votre rôle de Leader, vous devez simplement avoir de l’assurance. Être toujours sûr de vous, prenez des décisions et tenez-vous-y (si vous décidez de partir d’un point A pour aller à un point B ne passez pas par le point Z, ne souillez pas hésitant, vous devez être actif, motivé (dans le cas inverse, cela pourrait être signe de peur, stress, danger).

En bref, il vous faut faire des séances courtes, intéressantes et diversifiés (exercice plaisant pour votre élève et nouveau). Vous devez avoir un langage corporel compréhensif, propre, net et une attitude motivée, active et sûre pour intéresser votre âne.
Lors de nouveaux exercices prenez le temps pour être au rythme de votre âne. Si l’exercice demandé est trop compliqué, revenez en arrière pour ne pas perdre la connexion et remettez-vous en question (J’ai voulu progresser trop vite ? ; Mon âne n’était pas prés physiquement ou mentalement ? ; Je me suis mal « exprimé » ? ; Il n’a pas compris ma demande ? …).
Respectez votre âne et ses émotions, laissait lui des moments de repos / calme pendant les séances. Vous devez être juste, savoir quand récompenser et quand punir.


¤ Comment savoir si mon âne est connecté et garder la connexion ? ¤

 

La connexion peut être très remarquable, comme très « effacée ». En général, on juge d’une bonne connexion avec un âne attentif à nous, oreille « tourné » dans notre direction, réaction à petites stimulations (voix, claquement de lange, pression …).
La perte de connexion pendant une séance peu arrivée et cela n’est pas bien « grave », cela veut souvent dire que votre âne en a mare, qu’il s’ennuie, que la séance devient trop longue ou trop monotone… il est temps de diversifier la séance et de l’arrêter après une bonne action.
En 1er lieu il vous faut reprendre la connexion, pour cela vous pouvez « embêter » votre cheval et le placer dans une position de pression, soit inconfort (marche, bouge, recule…) et demander l’action jusqu’à obtention de la connexion, soit la position de confort (arrêt de la demande, repos).
Vous pouvez alors demander à votre élève un exercice qu’il connaît déjà et finir la séance sur cette bonne action (si votre âne vous le « demande »).

 

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PS : Cet article a été construit par connaissance personnelle, l'article peu donc avoir des erreur (merci de nous les faire parvenir si vous en prenez connaissance). 

Vous êtes dans le droit de contredire certaines fait, mais toutes critiques doivent être constructives autant pour nous (l’équipe de L'âne, bien plus qu'une passion ღ) que pour nos lecteurs. Elles doivent donc être écrites lisiblement, sans agressivité, et être argumentées et justifiées dans un esprit d’échange et de partage. 

L'article peut être amélioré et modifié dans le temps.

Fait par mes soins merci de ne pas le copier

‪#‎Vanille‬

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