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Transport en Van [Partie 1]

Pourquoi il bloque ? 

Quel propriétaire d’âne n’a jamais eu de problème de transport ? L’impossibilité absolue de faire rentrer son âne dans le van pour le transporter. Les minutes passe, les « nerfs » se font sentir, la colère apparaît, vous allez être (si vous ne l’êtes pas déjà) en retard et votre âne se « bloque » de plus en plus. 

Dans cette première partie nous n’allons pas voir « comment rentrer son âne dans un van », mais pourquoi il « bloque ». 

 


¤ Pourquoi est-ce si important de savoir faire voyager un âne dans un van ? 
 


Même si à l’origine les ânes n’avaient pas besoin d’être transporté, leur nouveau mode de vie, en notre compagnie, les oblige à prendre au moins 1 fois de temps en temps le van (pour le véto, pour ce déplacé d'un lieu à l'autre, pour les concours...).
 


Mais pourquoi est-il si « têtu » ?
 


Il faut savoir que le transport n’est pas anodin pour tous les équidés. Que se soi la toute première fois comme pour ce qui ont du « métier ». 

Il faut donc comprendre que votre âne n’est pas têtu mais stressé. 

 

 

En quoi le Van peut stresser mon âne ?

 

En 1er lieu il faut parler « âne ». Rappelons qu’à l’origine les équins (âne compris) sont des proies. Et même si l’âne est plus sur la « défensive » que le cheval (voir article « Les différences entre ânes et chevaux ») quand il s’agit de se défendre, il n’aime pas se placer dans une position de danger. 

D’où le fait que le van soit une des parties les plus délicates de l'apprentissage. Même si de notre point de vue, c’est un moyen de transport « normal » sans aucune raison d’en avoir peur, du point de vue de l’animal, cela est beaucoup plus compliqué et stressant. Premièrement, c’est une boîte, un couloir, un lieu sombre, sans issue et sans visibilité… soit exactement l’inverse d’un lieu paisible pour votre âne.

Il faut déjà comprendre que même si un âne possède une vision bien plus développer que nous - être humain - ils ont un temps d’adaptation « luminosité-obscurité » beaucoup plus lent. Il faut compter un temps d’adaptation d’environ 10 min, pour que votre âne reprenne une vision normale quand il passe d’un lieu sombre à un lieu lumineux et environ 30 min pour l’inverse. On comprend donc pourquoi, le van est de basse très stressant pour l’animal, car il ne peut pas voir de suite un éventuel danger qui pourrait se trouver dans celui-ci. 

Une fois leur vision revenu, il reste alors l’étape de « l’embarquement ». Or, d’instinct, aucun âne ne se placerait pas de lui-même dans un lieu où il se retrouve seul, sans pouvoir bouger, sans avoir la possibilité de voir un éventuel danger et avec seul ouverture de liberté vers l’arrière. C’est pour lui, une position totale de vulnérabilité. Dans le contexte, c’est un peu comme si ont leurs demandaient d’aller d’eux-mêmes à la « mort ».

Sans compter que le van de basse stressant, devient encore plus angoissant au moment du poser des sabots sur le pont et dans le celui-ci du fait du bruit et de la mauvaise stabilité (un van bouge toujours).

Bref, de basse on leur demande l’impossible…

Mais le « calvaire » n’est pas fini pour eux, une foi dans le van il reste la route, le voyage, et beaucoup de personnes oublient qu’ils sont debout, pas sanglés, et surtout qu’ils ne peuvent anticiper les virages, les accélérations, les freinages… 

Il faut absolument prendre son temps et être extrêmement souple dans sa conduite pour limiter au maximum les traumatismes liés aux transports. Car à chaque accélération ils sont « projetés » vers l’arrière, à chaque freinage ils rentrent avec leur sternum dans la barre de poitrail, dans chaque virage ils risquent de tomber…

 


Tout ça c’est bien beau, mais pourquoi l’âne de mon voisin monte facilement ?
 


Un âne qui monte facilement ? C’est possible et pas que chez le voisin. Votre propre âne aussi pourra monter sans difficulté dans un van avec du travail et de la confiance (je vous donnerai des petits conseils dans mon prochain article « Van [Partie 2] » pour réduire leur stress).

Attention, ce n’est pas parce que votre âne est très complice avec vous qu’il montera sans difficulté dans un van la 1er fois. La confiance aide beaucoup, mais elle ne fait pas tout. Le travail derrière y joue beaucoup. Et surtout
IL FAUT RESTER CALME !.

[B
ONNUS :
Le petit conseil de l’âne Despéradoos : 

Pensez à travailler en amont, prendre 10 min après chaque séance de travail pour faire découvrir à vos ânes le van, ses bruits et les rassurer, c’est primordial. 

Cela les aidera, comme ça m’a beaucoup aidé moi-même, pour des futurs transports. Pensez que si aujourd’hui je monte bien en van c’est grâce au travail que l’on a fait et c’est beaucoup moins de soucis pour ma propriétaire et pour moi-même. 

Il faut travailler le van comme un exercice normal, c’est un apprentissage, avec vos ânes et non pas que le « jour J » où vous devez nous prendre dans le van, car cela est voué à l’échec. Le temps va vous presser et inconsciemment, par votre comportement « speed » vous nous stresser et nous allons donc nous bloqués par peur et par instinct de survie (Eh oui, car si vous êtes speed et énerver, pour nous cela est signe de danger).]

 

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PS : Cet article a été construit par connaissance personnelle, l'article peu donc avoir des erreur (merci de nous les faire parvenir si vous en prenez connaissance). 
Vous êtes dans le droit de contredire certaines fait, mais toutes critiques doivent être constructives autant pour nous (l’équipe de L'âne, bien plus qu'une passion ღ) que pour nos lecteurs. Elles doivent donc être écrites lisiblement, sans agressivité, et être argumentées et justifiées dans un esprit d’échange et de partage. 
L'article peut être amélioré et modifié dans le temps.
Fait par mes soin merci de ne pas le copier
#Vanille

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