top of page
Les obligatons

Du détenteur

Les obligations du détenteur d'équidé

1. Qu'est-ce qu'un "détenteur d'équidé"?


Particulier comme professionel, toutes personnes physique ou morale, propriétaire ou non, détenant un équidé - même à titre gratuit - pour un temps imparti, sur leur(s) terrain(s) (en propriété ou en location) est un "détenteur d'équidé", ce qui engage donc des obligatoins de leur part vie à vie des animaux gardés.

​

2. Quelles sont les obligations du détenteur ? 


Être détenteur d'équidé n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît,  même si vos ânes sont dans votre terrain comme simple "tondeuse", vous avez des obligations strictes et structurées que vous devez suivre minutieusement. Toutes ses obligations sont gratuites pour le détenteur (seul l'identification à un coup pour les propriétaires) et doivent être respectées pour vous éviter de lourde sanction en cas de contrôle.


2.1. Identification des équidés


L'identification est obligatoire pour tous les équidés en France depuis octobre 2001. Chaque équidé présent sur le territoire français doit être identifié et pucer au moyen d'un transpondeur électronique et enregistré auprès du SIRE. 


2.1.1. Quel moyen d'identification ? 


Tous les équidés né ou importé sur le territoire français doivent posséder :
- Un transporteur électronique, placé dans l'encolure (obligatoire depuis le 1er janvier 2008), et composé de 15 numéros, les 3 premiers (250 pour la france) représente le pays, les 2 suivants pour l'espèce (25 pour les équidés), suivi des 6e et 7e code  désignent le fabriquant (94 = Abbi ®; 95 = Allflex ®; 96 = BackHome ® (Virbac); 97 = Ordicam ®; 98 = Indexel ® (Merial), les 8e au 15e sont spécifique à l'animal.
- Un document d'identification (passeport), comportant un relevé des marques naturelles du cheval (signalement), souvent présent dans le carnet de santé.
- un numéro SIRE attestant son enregistrement au fichier central, est composé de 9 chiffres, il est précédé maintenant, de 6 autres chiffres qui forment le n° UELN (Universal Equine Life Number, c'est un numéro unique attribué à chaque équidé dans le monde.).


2.1.2. Pourquoi identifier son âne ? 


L'identification est la "carte d'identité" d'un équidé, il vous permettra d'être sûr de l'identité de votre âne grâce au numéro électronique, mais également grâce au signalement et surtout d'avoir la certitude que votre âne est bien à vous et pas issus d'un vol ou autres. 
L'identification est également très importante en cas de vol ou de perte de votre équidé.    Elle vous sera également demandée lors d'un contrôle sanitaire, pour un rassemblement équestre (concours, randonnée, manifestation équestre, saillie...), lors d'un transport ou encore lors d'un changement de propriétaire.


2.1.3. Comment faire identifier son âne ? 


Pour les équidés nés sur le territoire français, l'identification se fait généralement "sous la mère" (avant le sevrage) et avant le 31 janvier de l'année de naissance de l'équidé, par un vétérinaire contacter par l'éleveur.
Le vétérinaire devra se déplacer sur l'élevage et procédera alors à l'implantation de la puce électronique et du 1er signalement de l'équidé (relevé de robe, de marcage, d'epi...) grâce à l'attestation provisoire d'identification (papier rose), donc le premier volet devra être renvoyer au SIRE dans un délai de 8 jours avec, pour les ânes ONC, un chèque correspondant aux frais d'établissements du document d'identification. Tarif que vous trouverez sûr internet via le site de IFCE (http://www.ifce.fr/sire-demarches/infos-tarifs-sire/tarifs-sire/) ou par téléphone en contactant le SIRE.
Cette attestation provisoire, qui a une validité de 3 mois, doit absolument être gardé jusqu'à la réception du livret signalétique (carnet d'identification ou d'accompagnement) où sera spécifier le signalement de l'équidé sous forme écrite au travers du document d'identification.
Un second signalement (dit validation ou certificat d'identité) devra être réalisé après les 18 mois de l'équidé par un agent des Haras Nationaux ou vétérinaire agréé, possédant un numéro national d’identificateur, pour vérifier et notifier les éventuels changement de signalement (éclaircie de la robe, marcage différent...) et ainsi procéder au signalement graphique s'il n'est pas déjà fait. Il vous faudra alors renvoyer au SIRE le document d'identification (en gardant soigneusement une copie) pour leur permettre d'enregistrer les évolutions de signalement et de validation.


 2.1.4. Comment obtenir les documents à mon nom ?  


Tous les équidés en France doivent posséder deux documents :
- Le livret d'accompagnement, qui suivra l'équidé tout au long de sa vie (et devra être gardé par le détenteur de l'animal),
- La carte d'immatriculation, qui est l'enregistrement du propriétaire et suit donc toujours l'équidé tant que celui-ci ne change pas de propriétaire, c'est un document nominatif au couple équidé-propriétaire (et devra être gardé par le propriétaire, seule une photocopie adossée de la mention "copie" sera donner au détenteur de l'animal).
Pour obtenir les documents d'un âne à son nom il suffit, le jour de l'achat de l'âne de remplir, avec le ou les vendeur(s) (propriétaire(s) officiel), le certificat de vente de l'équidé se trouvant au dos de la carte d'immatriculation. 
Il suffira alors, au nouveau propriétaire, de renvoyer au plus vite et dans un délai maximum de 2 mois, ce document endossée au SIRE avec un chèque au nom de l'IFCE, correspondant aux frais de renouvellement de la carte.


2.2. Lieu de détention


En premier lieu, chaque détenteur d'équidé doit se déclarer comme tel. En effet, d'après le décret n° 2010-865 du 23 juillet 2010, tous les détenteurs d'équidé doivent se déclarer et déclarer le lieu de détention (temporaire ou permanent) des animaux qu'il garde, auprès du SIRE de l'institue français du cheval et de l'équitation, quelques soit l'utilisation de l'équidé. Cette déclaration obligatoire est bien évidamen gratuite. 
Ex: Vos ânes se trouve chez votre grand-père particulier, il devra alors se déclarer comme détenteur et déclarer le lieu de détention de vos ânes, même s'ils ne sont présents chez lui que temporairement. 
Cette déclaration doit se faire en amont de l'arrivée des premiers équidés, le détenteur recevra alors, par accusé de réception, son numéro de détenteur attribué par le SIRE.
Pour cela, rien de plus simple, vous avez le choix entre la déclaration par Internet :
-Il vous suffit de vous inscrire sur le site de l'IFCE et de vous rendre dans la rubrique "Mes démarches SIRE/Sanitaire et détention" dans votre espace personnel. Une fois terminé, il vous suffira d'enregistrer votre déclaration et de l'imprimé.     Elle vous sera demandée en cas de contrôle sanitaire.
Ou par papier :
- En téléchargeant le formulaire papier sur le site internet de la IFCE (http://www.ifce.fr/wp-content/uploads/2015/04/SIRE-formulaire_papier_detenteur.pdf) ou en le demandant par téléphone ou mail auprès du SIRE.
Il vous suffira alors de le compléter et de le renvoyer signé par mail à "info@ifce.fr" ou par courrier à l’adresse ci-dessous :
"Institut français du cheval et de l’équitation 
SIRE • Bureau Tracabilité
BP 3 • 19231 ARNAC POMPADOUR cedex"


Vous recevrez alors, en accusez de réception, votre déclaration  de lieu de détention dans un délai d'un mois.

/!\ Attention, cette déclarer est une déclaration spécifique auprès des SIRE et ne sera donc pas fait automatiquement même si vous avez déjà fait des déclarations auprès de SIRE en tant que propriétaire, professionel ou étalonnier. /!\

​

2.2.1. Pourquoi déclarer un lieu de détention? 


Déclarer un lieu de détention est une chose, mais on est en droit de se demander pourquoi, notamment lorsqu'on est particulier. Cette déclaration a principalement un rôle "sanitaire". En cas d'épidémie, il sera plus facile pour les équipes sanitaires de juger le nombre approximatif d'individus touché et seront alors habilité à vous contacter pour des mesures de prévention et/ou de quarantaine. Ils pourront donc agir dans les plus brefs délais pour limiter la propagation de la maladie.

2.2.2. Quand déclarer un lieu de détention ? 
Un lieu de détention est le lieu d'hébergement de vos ânes, leur "maison". Il faut donc simplement déclarer un nouveau lieu de détention lorsque vos ânes ont un ou plusieurs prés sûr des lieux différents et faire fermer les lieux de détention qui n'accueilleront plus jamais d'équidé, lors d'un déménagement par exemple.
Toutefois,  lors de sortie occasionnelle (concours, randonnée, rassemblement...), aucune déclaration de lieu n'est à faire. Les déplacements occasionnel doivent être enregistrés dans le "Registre d'élevage", mais nous reviendrons à ce registre un peu plus bas.


2.2.3. Comment et quand fermer un lieu de détention ? 


La fermeture d'un lieu de détention doit se faire après le départ du dernier équidé qui résidera sur ce lieu. En soi, on doit faire fermer un lieu de détention d'équidé lorsque celui-ci n'hébergera plus d'équidé de façons définitives (et non lorsque l'équidé est déplacé pour une période plus ou moins longue (ex: été) et reviendra sur ce lieu après). En cas de rachat de la structure ou du terrain de détention, le vendeur doit faire fermer ce lieu et le nouvel acquéreur devra le faire rouvrir à son nom. En effet, les lieux de détention correspondent à une personne (le détenteur) et à une adresse, un lieu ne peut donc pas suivre lors d'un rachat ou d'un changement de propriétaire.

Pour fermer un lieu de détention, il vous suffit de l'enregistrer dans votre espace personnel sur le site de l'IFCE ou de compléter l'encadré prévu à cet effet sur l'attestation d'enregistrement et en le renvoyant au SIRE.
Rappel :
Si vous êtes un centre équestre, un éleveur, un particulier ayant ses équidés chez lui, un agriculteur hébergeant des chevaux, un gérant d'un gîte d'étape équestre vous devez vous déclarer comme détenteur d'équidé et déclarer le ou les lieux de détention des équidés présent chez vous.
Si vous êtes, un propriétaire d'équidé en pension chez un tier, un propriétaire de terrain loué à quelqu'un qui accueille des équidés, une clinique vétérinaire ou un transporteur, vous n'avez aucune déclaration de détention et de lieu de détention à faire auprès du SIRE.


2.3. Déclaration du vétérinaire Sanitaire


Tous détenteurs de 3 équidés et plus, sont dans l'obligation de déclarer un vétérinaire Sanitaire ( qui ne sera pas forcément le vétérinaire traitant). Celui-ci aura pour rôle de prévenir le détenteur d'équidé en cas d'épidémie et de gérer le suivi de son troupeau. Il sera là pour aider le détenteur dans la surveillance, la prévention et la lutte contre les maladies qui pourrait toucher les équidés détenus.


2.3.1.     Comment choisir son vétérinaire Sanitaire ? 


Tous les vétérinaires ne sont pas forcément "vétérinaire sanitaire", pour cela ils doivent démarcher une habilitation spécifique auprès des services vétérinaires.
Votre vétérinaire traitant ou de proximité peut donc facilement devenir vétérinaire sanitaire, mais en cas de refus pour x raison, vous trouverez la liste des vétérinaires sanitaires de votre région sur le site de la préfecture de votre département ou en demandant auprès de leur service.

​

2.3.2. Comment déclarer un vétérinaire sanitaire ?


Une fois avoir trouvé votre vétérinaire sanitaire et avoir eu son accord pour qu'il devienne votre vétérinaire sanitaire, il vous suffit, comme pour la déclaration de détenteur, de le déclarer :
- via internet sur le site de l'IFCE et de pré-emplir le formulaire de déclaration (http://s3.haras-nationaux.fr/moduleveterinairesanitaire/Declarations/index//) et attendre la validation de  votre/vos vétérinaire(s) sanitaire(s). Une fois la déclaration validé, vous pourrez l'imprimé est la retourner à la DD(CS)PP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations).
- ou par papier en remplissant le formulaire de déclaration (http://www.ifce.fr/wp-content/uploads/2015/04/SIRE-DGAL-_Formulaire_D%C3%A9signation_veterinaire_sanitaire.pdf) avec la signature du détenteur et du/des vétérinaire(s) sanitaire(s) et le renvoyer à la DD(CS)PP de votre département.
"Trouvez les coordonnés de la DD(CS)PP de votre département : https://lannuaire.service-public.fr"

 
2.4. Registre d'élevage


Le registre d'élevage est "l'historique" d'un lieu de détention (et est donc nominatif qu'à un seul lieu),  et n'est en aucun cas, n'est destiné simplement qu'au professionel. 
En effet, depuis Juin 2000, le registre d'élevage est obligatoire pour tout détenteur d'animaux dont la chair (viande) ou la production (lait, peau) sont suseptibles d'être consommé par humain, même en cas d'interdiction d'abattage pour la consomation.
Le registre d'élevage répertorie chronologiquement, tous les mouvements des équidés sur le lieu de détention, mais également toutes les données sanitaires et médicales effectuer sur le lieu et le troupeau.


2.4.1.     Pourquoi faut-il tous référencer? 


Outre le fait du suivi médical de chaque individu, très importante pour la consommation humaine, le registre d'élevage à un grand rôle dans la gestion sanitaire des épidémies. En effet, en cas de déclaration de maladie d'un équidé, le registre d'élevage va permettre de connaitre les lieux que l'équidé à fréquenté et où il a été susceptible de se contaminer, mais également les lieux où il a été susceptible de contaminer d'autres équidés. 
Bien renseigner par le détenteur, le registre d'élevage est un réel outil en cas de crise sanitaire pour retrouver les équidés susceptibles d'avoir été mis en relation avec les cas infecter et permettre donc aux autorités sanitaires d'agir au plus vite pour limiter la propagation de la contamination et informer les détenteurs d'animaux susceptible d'être contaminé, sur les mesures de prévention et les précautions sanitaires à prendre.
Le registre d'élevage est également présent pour le suivi médical des équidés héberger sur le lieu de détention. Il permettra au vétérinaire de faire le bilan sanitaire du lieu et pourra ainsi déceler des pathologies suspectibles d'avoir des répercussions sur la santé du troupeau. Il pourra alors mettre en place des actions de maitrise de ses pathologies dans le but de renforcer et d'adapter les protocoles de soins. 

​

2.4.2. Comment tenir à jour un registre d'élevage ? 


Tenir à jour un registre d'élevage n'est pas sorcier mais demande de l'assiduité et de la rigueur dans la mesure où TOUS doit y être noté, du simple vaccin à l'opération, de la simple balade accopagnée à la sortie en concours internationnal. Il est à la fois "l'historique" de votre structure mais également votre "mémoire sanitaire équestre". Une simple erreur de date, de lieu où un simple petit oublie peut avoir de grosses conséquences en cas d'épidémie. Chaque registre d'élevage doit être gardé soigneusement pendant au moins 5 ans. 


2.4.2.1. Les points clés du registre d'élevage.


2.4.2.1.1. Registre d'élevage : Caractéristique du lieu de détention. 


Un registre d'élevage correspond à un lieu de détention, si vous possédez plusieurs lieux de détention, il vous faudra alors plusieurs registres d'élevage. 
Sur chaque registre, vous devez indiquer les caractristiques du lieu de détention :
- la dénomination, 
- l'adresse, 
- le type d'activité,
 -... 
Le lieu de détention doit également apparaitre sur votre registre d'élevage, qu'il soit  un plan de masse, un plan cadastral ou une vue satellite. Ce plan, doit permettre de recenser l'ensemble des bâtiments et des pâtures dans lesquels sont héberger les équidés.


2.4.2.1.2. Registre d'élevage : Le détenteur. 
 

Il doit également figurer les caractéristiques du détenteur, 
- le n° de détenteur, 
- son statut (particulier ou professionel), 
- son titre, 
- son prénom, 
- son nom d'usage, 
- son "numagrit" (numéro pour les détenteurs non professionel, numéro facultatif), 
- les coordonnées du détenteur (adresse, n° de téléphone, mail), 
mais également pour les professionels : 
- l'état de la personne (physique ou morale), 
- le n° Siret, 
- le code APE, 
- le statut juridique (facultatif) 
- La dénomination (facultative). 
Et pour finir, les coordonnées de la personne responsable de la tenue du registre d'élevage. 


2.4.2.1.3. Registre d'élevage : L'encadrement zootechnique et sanitaire


Dans cet espace, il faut mentionner :
- les espèces présentent sur le lieu de détention, 
- leur type de production, 
- le lieu habituel, 
- la durée moyenne de détention, 
Ainsi que les coordonnées des professionels de santé touchant les animaux :
- vétérinaire traitant, 
- vétérinaire sanitaire, 
- l'organisme à vocation sanitaire reconnut des sociétés mère, 
- maréchal-ferrant, 
-  dentiste, 
- ostéopathe,
- ... .


2.4.2.1.4. Registre d'élevage : Présence et caractéristique des animaux


Doit figurer dans cette rubrique les élements relatifs aux équidés détenue :
- le nom de l'équidé, 
- le n° SIRE, 
- n° transpondeur, 
- le propriétaire de l'équidé, 
mais également :
- la date d'entrée (1ere arrivè sur le lieu de détention) 
- sa provenance, 
- la date de sortie (départ définitif du lieu de détention, lors d'une vente, d'un décès...) 
- sa destination.


2.4.2.1.5. Registre d'élevage : Mouvement temporaire 


Les mouvements temporaires donc les sorti en balades, concours, saillies... elles doivent être notées munitieusement et doivent mentionner :
- le nom de l'équidé concerné, 
- la date de sortie, 
- le motif, 
- la/les étapes éventuelles (adresse et coordonnée), 
- le lieu de destination (adresse et coordonnée), 
- la date de retour.  


2.4.2.1.65. Registre d'élevage : Intervention et soin courant
 

Les interventions vétérinaires et soins doivent également apparaître sur le registre d'élevage pour permettre un suivi sanitaire des équidés. Cette rubrique doit mentionner:
- la date de l'intervention, 
- le nom de l'animal, 
- le type d'intervention, 
- l'intervenant (cachet et signature si vétérinaire), 
- les traitements (molécule, voie d'administration, dose, durée du traitement), 
- le n° d'ordonnance (ordonnance qui devra être gardé munitieusement), 
- le délai d'attente pour les sorties et pour la consommation (viande, lait).

​

2.4.2.1.7. Registre d'élevage : Contrôle du registre.


  Et pour finir, votre registre doit posséder un emplacement pour les contrôles du registre effectué par les organismes agréés, et doit figurer un emplacement pour :
- la date du contrôle, 
- le nom de l'organisme contrôleur, 
- le motif du contrôle, 
- le nom du contrôleur, 
- le cachet, 
- la signature.

​

Il faut savoir que le registre d'élevage doit pouvoir être présenter sous format papier, à vous de choisir de le tenir manuscritement ou sous format informatique à condition de l'imprimé et de le classer rigoureusement au moins une fois par trimestre.


Vous pouvez trouver un modèle de registre d'élevage en PDF via le site internet de l'IFCE (http://www.ifce.fr/wp-content/uploads/2015/09/SIRE-Registre_Elevage_ifce_V2.pdf) ou un modèle via Exel sur le site internet de l'IFCE (http://www.ifce.fr/sire-demarches/sanitaire-detention/registre-delevage/).


2.5. Le registre de transport


Le transport d'animaux vivant est fortement réglementé et a pour but, d'une part, de protéger les animaux transportés et d'autre part, de limiter la propagation de maladie par des mesures sanitaires strictes.
Le registre de transport, qui constitue un des éléments de cette réglementation, est obligatoire pour tous détenteurs d'équidés professionels, qui transporte un équidé dans le cadre d'une activité économique (vente, valorisation, saillie, concours professionel...), pour sa propre personne ou pour autrui, lors de trajets supérieurs à 65 km du lieu de détention. 
Ces transports dit "économique", sont soumis à des réglementations exigentes, concernant: 
- le bien-être animal (condition de transport adapté à l'animal), 
- le nettoyage et la désinfection du véhicule, 
- le certificat d'agrément du véhicule, 
- l'autorisation du transport de type 1 et 2 pour les trajets de plus de 65 km 
- la formation CAPTAV (Certificat d'Aptitude aux Transports d'Animaux Vivants) pour les voyages de plus de 65 km.
Les détenteurs d'équidé particulier, eux, n'ont aucune obligatoire de tenir un registre de transport pour les équidés qu'il détienne, même pour les activités lucratives (vente, activité sportive amateur...), mais cela leur est toutefois fortement conseillé pour permettre aux agents sanitaires de les prévenir rapidement en cas de foyer épidémique. 
Dans tous les cas, professionel comme particulier, doivent toujours avoir dans le véhicule de transport, même pour des trajets de moins de 65 km, les documents d'identifications de chaque équidé transporté.


2.5.1. Le contenu du registre de transport


Doit figurer dans le registre de transport :
- Le type de véhicule et son immatriculation,
- Le nom de l'équidé transporté,
- Le numéro transpondeur et SIRE de l'équidé, 
- Le nom du propriétaire et coordonné,
- La date et heure de départ et retour,
- Les adresses de départ et d'arrivée,
- La durée de voyage prévue et les étapes éventuelles,
- La date et lieu de la désinfection du véhicule et les produits utilisés ainsi que leurs n° homologation,
- Et un emplacement pour le contrôle du registre de transport avec la place pour la date du contrôle, l'organisme, le motif, le nom du contrôleur, le cachet et la signature.
Ce document doit être complété à chaque transport et être présent, ainsi que les documents d'identification des chevaux, dans le véhicule de transport (voiture pour les vans, cabine pour les camions) et doit être conservé au moins 3 ans.
Vous pourrez trouvez votre registre de transport via le site de l'IFCE (http://www.ifce.fr/wp-content/uploads/2016/03/SIRE-modele-registre-transportV1.pdf).


3. Qui peut avoir un contrôle ? 


Contrairement à ce que l'on peut croire, les contrôles ne sont pas si peu fréquent que ça et ne sont pas toujours "que chez les autres". En effet, les contrôles ont fortement augmenté c'est dernière année et ne sont pas réservé qu'au profesionnel, même le particulier qui a simplement un âne pour de la compagnie dans son jardin peut tout autant être contrôlé d'un gros élevage.  
Les contrôles peuvent être faits pour différentes raisons, équidé malade, épidémie dans les environs ou tout simplement pour contrôler que tout est en règle. Dans tous les cas, personne n'est à l'abri d'un contrôle sur son lieu de détention, car, même si vous ne sortez pas avec vos ânes, l'âne de votre voisin, lui, a peut-être rapporté une maladie contagieuse durant son dernier concours et vous ne passerez pas entre les mailles d'un contrôle pour les ânes que vous détenez.

 

4. En cas de contrôle que dois-je présenter ?


En cas de contrôle, il vous sera demandé de présenter :
- Les documents d'identification à jour (puce électronique et signalement correspondant a l'âne, ainsi que le n° SIRE) de tous les équidés que vous garder.
- L'attestation de déclaration de lieu de détention, qui pour rappel, vous sera envoyée si vous avez déclaré votre lieu de détention par courrier ou devra être imprimée et sauvegarder sur votre ordinateur en car d'enregistrement via le site internet de l'IFCE.
- La désignation du vétérinaire sanitaire (pour les détenteurs de 3 et plus équidés) accordé par la DD(CS)PP.
- Le registre d'élevage du lieu de détention à jour et sous format papier (donc à imprimé préalablement si vous l'avez sous forme informatique).
- Un registre de transport si vous êtes concerné par cette obligation.

​

5. Quelles sont les sanctions en cas de non-conformité avec la réglementation ? 


Les sanctions en cas de non-conformité avec les obligations du détenteur sont plus ou moins lourdes, mais ont, dans tous les cas une conséquence.
 Le non-respect de ses obligations peut être sanctionné par des amandes allant de 450 € à 1 500 €.
Pour ce qui est du non tenu d'un registre d'élevage, pilier essentiel à la lutte contre la contamination, le détenteur est passible d’une contravention de 4e classe (soit 750€ d'amande) et d'une  contravention de la 3e classe (soit 450€ d'amande) en cas d'absence de déclaration de lieu de détention.
Vous aurez vite fait le calcul,  se mettre à jour - gratuitement - n'est que positif pour vous, cela vous évitera de lourde complication financière, mais et surtout sanitaire en cas d'épidémie, car, si vous n'êtes pas déclaré, vous serez le dernier averti et c'est votre troupeau et toute la filière équine qui en pâtira. 

​

-------------------------------------------------------------------------------------------------
PS : Cet article a été construit après « recherche personnelle », « cour scolaire », tout cela sur le sujet étudié et après discussion avec des professionnels.
Vous êtes dans le droit de contredire certains faits, mais toutes critiques doivent être constructives autant pour nous (l’équipe de Lapageasine.fr) que pour nos lecteurs. Elles doivent donc être écrites lisiblement, sans agressivité et être argumentées et justifiée dans un esprit d’échange et de partage.
Nous sommes également très intéressés par vos remarques, expériences et avis.
L'article peut être amélioré et modifié dans le temps.
Fait par mes soins merci de ne pas le copier

Source : www.ifce.fr; http://www.respe.net/, http://catobjectif2000.free.fr/home.html, www.ffe.com, http://www.vetea.fr/
#Vanille

​

bottom of page